LE JOUR OU JE ME SUIS RETROUVE ILLEGAL EN URUGUAY SANS LE VOULOIR

Place internationale uruguayo-brésilienne

Je n’avais pas encore eu le temps de commenter sur ce petit fait qui m’est arrivé en Avril vers la fin de mon séjour sud-américain.

J’ai failli me retrouver dans une situation assez inconfortable après avoir passé la frontière Brésil-Uruguay.

Après avoir séjourné chez la famille de mon ami brésilien à Rosario do Sul, située à une petite centaine de kilomètres de la frontière nord uruguayenne, nous sommes allés vers cette même frontière où je devais prendre le bus qui devait me faire traverser l’Uruguay avant de rejoindre Buenos Aires.

J’ai découvert que je m’étais retrouvé dans une zone possédant la seule place internationale du monde.

En résumé, on pouvait sortir ou rentrer par le coté brésilien (Livramento) ou urugayen (Rivera) sans aucun contrôle douanier. Chose assez amusante, vu que les deux villes forment une même agglomération, les casinos sont ultra-réglementés voire interdits du coté brésilien. Du coup, il suffit de traverser la route de la même rue (qui fait office de frontière officielle) pour pouvoir s’adonner aux jeux du vice coté uruguayen. Les habitants sont, soit bilingues, soit sont capables de parler portuñol, une espèce de bouillis espagnol-brésilien (que j’ai essayé de pratiquer avec un succès relatif au Brésil).

Je me demande quand même : « Pourquoi mettre autant de moyens à protéger les frontières si au final on laisse des portes d’accès aussi grandes ouvertes. »

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=0TamvrMZl4g&feature=related[/youtube]

Clandestino sans le vouloir, il y a pour qui c’est une autre galère quand même

Pour en revenir à ma petite histoire, j’ai demandé à deux personnes différentes de la station de bus de Rivera ce qu’il en était de ma situation légale, il ne semblait pas y avoir de problème. Reste que :

– les Urugayens sont parmi les gens les plus cools au monde et qu’il ne voient pas toujours les problèmes

– les locaux ne voient pas souvent d’Européens par ici et que finalement mon cas relevait de l’exception

Dix minutes avant de prendre mon bus, pensant quand même à mon passage coté argentin avec un peu d’anxiété, je redemande encore reprécisant scrupuleusement mon cas. He bien, bien m’en a pris puisqu’il fallait bien passer par l’introuvable douane brésilienne (pour éviter un problème au cas où je voudrais y retourner un jour, sinon ce serait une vraie galère avec les consulats européens au retour) et une autre à Rivera complètement excentrée du centre.

Au final, le guichetier m’a aimablement changé mon ticket de bus pour le suivant et j’ai fait deux courses de taxi à Livramento et Rivera avec notamment un chauffeur de taxi exubérant à souhait et tout grand sourire. J’ai dû donc réveillé le douanier coté brésilien et salué le douanier urugayen perdu dans son petit local excentré avec sa télé comme compagnon principal.

Quelques tampons supplémentaires, une découverte insolite et beaucoup d’ennuis évités au final…

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1 Commentaires

  1. Commentaire par morgane@location villa Var

    morgane@location villa Var Répondre at 12:07

    tu as évité les ennuis de justesse et tu t’es bien débrouillé au final.

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