J’ai eu la possibilité de vivre dans différentes très grandes villes d’Europe au moins un an, telles que Paris, Londres ou Barcelone. Mais s’il y avait une autre ville qui m’aurait bien plu pour passer plus qu’une escapade, je mettrais sans hésiter Berlin. Bon, il ne faut jamais dire jamais… comme toujours.

Première raison : le prix. Premier argument de taille : le contraste économique est encore marquant entre l’Est et l’Ouest de la première puissance économique européenne et Berlin est très bon marché en comparaison avec les autres capitales européennes. Manger un des meilleurs kebabs du monde pour 2 euros, trouver une auberge de jeunesse ou un logement à l’année pour pas cher est très facile dans cette ville cosmopolite. Un petit tour sur le site de location d’appartement oh-berlin par exemple nous permet de constater à quel point le logement est bon marché en comparaison avec les capitales française et britannique.

Deuxième raison : la barrière de la langue allemande n’est pas indépassable dans cette ville. Il est facile de parler l’anglais. C’est même épatant de voir à quel points les Allemands, les Hollandais et le Nordiques parlent anglais comme ils respirent. Celà doit permettre une transition plus douce vers la langue de Goethe si l’on souhaite s’immerger plus avec les nationaux. Et comme parler seulement l’anglais n’est pas un problème trop grave au contraire d’autres pays, cela attire encore plus les étrangers et contribue à créer ce grand melting pot international que l’on retrouve dans seulement quelques grandes villes.

Troisième raison : la scène underground est la plus poussée d’Europe. Il existe un aspect bohème à cette ville qui disparaît progressivement dans les capitales françaises et anglaises à cause d’un coût de la vie toujours plus élevé qui prive les créatifs (pas souvent les plus fortune) d’accès aux centre villes. Paris a connu son âge d’or au cours de la première moitié du siècle dernier. Les Picasso, les Heminghway étaient les invités de la « plus belle ville du monde » puis ce fut au tour de Londres de connaître un golden age pendant l’essort du Rock britannique. Aujourd’hui, les jeunes Européens se dispersent plus que jamais grâce à ‘louverture des frontières et nombre d’artistes émigrent vers cette ville. C’est juste étonnant de voir à quel cette ville est créative au niveau culturel.

Quatrième raison : Berlin, c’est aussi une rencontre avec l’histoire. C’est marquant de voir ces friches de l’époque communiste balbutier dans la richesse du capitalisme réhnan. Un mur, qui symbolise à lui seul les affrontements de la seconde partie du XXe siècle. C’était hier, et pourtant désormais il n’y a plus d’Allemand de l’Est et d’Allemand de l’Ouest.

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Et peut-être un jour vous pourrez dire « Ich Bin Ein Berliner! »

Moins sexy, en revanche, le taux de chômage y est élevé (mais bon, quand on voit la situation en Espagne ou en Grèce on se dit qu’il y a pire ailleurs) et si la ville et bon marché c’est aussi parce qu’elle connaît des problèmes économiques et qu’elle n’attire pas les entreprises comme dans l’Ouest de l’Allemagne autour de la riche zone de Francfort et de Munich. Et puis, évidemment, le temps en hiver n’est pas le plus doux. Les vents de l’Est ne sont pas toujours favorables mais le bouillonnement des fameux clubs berlinois n’en demeure pas moins effréné. J’y retourne cet année, chez de vrais Berlinois, pour aller plus loin dans la connaissance de cette ville, toutes les suggestions sont les bienvenues 🙂